Diamine Woodland Green

Le vert en général n’est pas une couleur que je trouve élégante quand elle n’est pas naturelle (entendre, je n’aime le vert que sur les feuilles des arbres et des plantes). Alors quand Alexandre a acheté l’encre verte Woodland Green de Diamine, je n’étais pas vraiment intéressée, et puis on avait pas mal d’autres gris, violet et bleu à essayer.

C’est en faisant une page spéciale dans mon bullet journal pour ma collection de plantes que je me suis mise à vouloir tester du vert (bonjour l’originalité). Un peu par hasard je l’ai mise dans un stylo-plume TWSBI Eco Stub 1.1, et j’ai été agréablement surprise par la couleur qui en est sortie. La pointe carrée de la plume, qui permet donc de faire des traits assez larges, fait ressortir un vert intense presque noir à l’intérieur des lettres tracées et sur leur pourtour. Finalement, je retrouve bien ce vert intense des forêts qui me plaît tant.

Du vert, du noir et du rouge

À la base, je pensais l’utiliser pour agrémenter une page écrite majoritairement dans une autre couleur mais ce beau contraste vert clair/vert noir m’a donné envie de l’utiliser plus régulièrement.

En fait quand on y regarde de plus près, ce contraste semble venir d’une iridescence rouge profond qu’on aperçoit mieux quand le débit de l’encre est plus important. On peut voir légèrement ses reflets rouges dans la tâche qu’on a faite dans notre Col-o-ring mais seulement sur le pourtour de la tâche. En revanche sur les tâches faites sur du papier MIDORI, on s’en rend mieux compte.

Attention au temps de séchage

Lorsque j’ai utilisé pour la première fois l’encre Woodland Green, c’était sur du papier Rhodia (90 g / m²). Le temps de séchage m’était apparu correct même si j’avais remarqué qu’un coup de poignet trop rapide sur l’écriture laissait des traces.

Pour nos tests, nous utilisons en général du papier Tomoe River, un type de papier qui est super pour voir les éventuels reflets de l’encre mais qui n’est pas du tout absorbant, ce qui influe évidemment sur le temps de séchage de l’encre. Par-dessus le marché j’ai utilisé un stylo qui dépose beaucoup d’encre. Bref, cette combinaison de facteurs donne un temps de séchage interminable : après 30 secondes, l’encre n’est toujours pas sèche.

Pour utiliser cette encre au quotidien, il vaut mieux éviter les papiers de type Tomoe River et privilégier un papier plus absorbant. On pourrait aussi préférer utiliser un stylo qui dépose peu d’encre mais je trouverais cela un peu dommage, car on perdrait un peu de son intensité.

Un mot sur le flacon

On ne va pas se le cacher, après avoir vu les magnifiques bouteilles faites par les marques japonaises (dont on paye le prix), c’est difficile de soutenir la comparaison. Surtout que nous avons commandé la Diamine Woodland Green en format de 30 ml dont le flacon est en plastique et le prix est abordable (environ 11 $CAD). Mettant de côté l’esthétique, les bouteilles de 30 ml peuvent poser quelques problèmes car l’ouverture est assez étroite. Pour certains stylos comme le Plumix, cela ne rentre tout simplement pas.

Au final, je dirai que l’encre Woodland Green de Diamine vaut vraiment la peine d’être essayée avec une plume assez large. Je la trouve vraiment moins intéressante en pointe fine mais à vous de l’essayer!

À Montréal, on peut notamment se procurer les encres Diamine à la boutique Stylo.ca et à la papeterie Nota Bene et à Toronto à la boutique Wonderpens. Sinon directement sur le site de Diamine où les prix sont peu élevés et les frais de port très raisonnables.