Aujourd’hui je vais parler d’une encre un peu particulière pour moi, puisqu’il s’agit du premier flacon d’encre que j’ai acheté : la Lamy bleu-noir.
Lamy est une marque allemande, principalement connue pour ses stylos, qui vont du petit budget, comme le Lamy Safari (qui est d’ailleurs le stylo que j’ai acheté en même temps que cette encre), au plus haut de gamme comme le Lamy 2000 au design inspiré par l’esthétique Bauhaus.
De manière générale, les produits Lamy ont souvent un design qui tranche par rapport aux autres marques, et les flacons en sont un bon exemple. Là ou des marques comme Pilot par exemple vont mettre en avant leurs encres comme on mettrait en avant un parfum de luxe, les bouteilles Lamy sont très sobres, mais brillent par leur aspect pratique.
Un flacon bien conçu
On voit tout de suite que le design du flacon priorise le côté pratique. Une large base et une faible hauteur font que le flacon est très stable. Aucun risque de le renverser en manipulant son stylo. L’ouverture est elle aussi très large, ce qui permet de remplir facilement le plus imposant des stylos, c’est loin d’être le cas de tous les flacons. Dissimulé derrière le plastique, le fond en verre n’est pas plat, mais présente une petite cavité, faite de manière à pouvoir récupérer les dernières gouttes d’encre quand on arrive sur la fin du niveau d’encre. Encore une fois, très pratique. Mais la principale particularité des flacons Lamy, et qu’on ne trouve nulle part ailleurs à ma connaissance, c’est que la bordure en plastique contient un rouleau de papier buvard, que vous allez pouvoir utiliser pour nettoyer votre stylo une fois qu’il est rempli. Une excellente idée, c’est tellement pratique de toujours en avoir sous la main, et en plus au moment où on en a le plus besoin ! Bref, si ce n’est pas le plus joli des flacons, c’est probablement un des mieux pensés. Seul petit défaut, sa forme ronde le rend plus difficile à ranger.
L’encre passe-partout
Mais revenons-en à cette encre bleu-noir en particulier. Quand je l’ai achetée, c’était ma seule encre et je recherchais donc quelque chose d’assez classique, de passe-partout. Ayant toujours apprécié les bleus foncés, j’ai fini par choisir celle-là. Avec la Lamy bleu-noir, nous ne sommes clairement pas en présence d’une encre « fantaisie ». Ici rien de plus classique, mais la teinte oscillant du bleu gris au bleu foncé au fil de l’écriture évite l’aspect monotone des encres trop uniforme.
J’ai beaucoup utilisé cette encre pour prendre des notes. La couleur rend le texte facile à lire, donc très appropriée si vous êtes étudiant par exemple, ou que vous comptez partager vos écrits avec d’autres personnes. On note aussi une certaine résistance à l’eau. Ce n’est pas parfait, certaines encres font beaucoup mieux dans ce domaine, mais c’est suffisant pour vous assurer que les écritures resteront lisibles si jamais vous renversez un verre d’eau sur vos notes.
Au final, je suis assez content de ce premier choix d’encre. Le papier buvard inclus dans le flacon m’a beaucoup servi (d’ailleurs il n’en reste plus beaucoup), et ça reste avec Chushu une mes encres « de tous les jours » préférées. Si j’avais un reproche à faire, ça serait le temps de séchage que je souhaiterais un peu plus court. Sur le papier Tomoe River, les encres sont toujours plus longues à sécher que sur un papier classique. Mais si l’on compare par exemple au test de l’encre Earl Grey de Diamine sur ce même papier, cette encre Bleu-Noire est presque deux fois plus longue à sécher.
C’est certain qu’à côté des encres avec paillettes ou changements de couleurs drastiques, cette encre semble un peu quelconque. Mais il y a bien des cas ou toutes ces encres aux propriétés spéciales se révèlent inappropriées. C’est pour ça que je m’assure d’avoir toujours un stylo rempli avec cette encre bleu-noir de Lamy.
1 commentaire
Hé ben moi, je le trouve très joli ce flacon 😍 et puis on ne fait aucune faute de goût dès lors qu’il s’agit de bleu !